L'histoire

Au Moyen Âge, se pratiquait, chaque année, généralement au printemps, le jeu du « tir à l'oiseau »

également appelé, le « tir du Roy » ou le « tir à l'abat d’oiseau ».

Une cible, représentant un volatile, était accrochée en haut d'un mât, d'une longue perche, à la cime d'un arbre ou au sommet d'une tour, ou bien encore dans les douves des châteaux et les fossés des remparts.

Le jeu du papegai ou du papegault consistait, pour ceux qui y étaient autorisés,

à tirer à l'arc ou à l'arbalète, sur la cible.

Ce jeu était organisé par les confréries d'archers, d'arbalétriers, puis d'arquebusiers 

qui établissaient l'ordre de tir :

D'abord l'empereur (s'il y en a eu un l'année passée), puis  le roi du précédent jeu, le capitaine, les officiers,

puis les chevaliers par ordre d'ancienneté, enfin les archers, arbalétriers puis arquebusiers par ordre d'ancienneté.

Le vainqueur du tournoi, considéré comme un héros recevait le titre de « Roy » ou d'« Empereur ».

Il avait le droit de représenter la confrérie au cours de l'année suivante et recevoir tous les honneurs.

Il recevait le « joyau du Roy », souvent une timbale gravée à son nom.

Il bénéficiait en plus d'exemptions notamment en matière d'imposition, tel le vin : le droit de papegay.

​

En 1524,dans  la ville du Puy-en-Velay apparaît pour la première fois la fête du Roy de l'oiseau.

Cette coutume crée par Charles V, consistait à essayer d'abattre avec un arc ou une arquebuse,

un oiseau fait de chiffons  appelé le Papagay (perroquet en Occitan).

Le vainqueur, proclamé Roy, pour une année, se voyait remettre les clefs de la ville, avait le droit de porter l'épée,

était proclamé au rang de consul et commandeur d'une compagnie d'arquebusier.

Il se devait de donner collation au public.

En 1986, les fêtes de la renaissance sont recrées par la ville du Puy en Velay.